Confrontations au national-socialisme CNS

hommes politiques, journalistes, publicistes, experts et intellectuels dans l'Europe francophone et germanophones (1919-1949)

Auseinandersetzungen mit dem Nationalsozialismus (ANS) :
Intellektuelle, Journalisten, Publizisten, Wissenschaftler und Politiker im deutsch- und französischsprachigen Europa (1919 bis 1949)

 

Le projet

Le projet de recherche Confrontations au national-socialisme CNS s'inscrit dans la continuité des programmes relatifs à l'histoire des intellectuels ainsi qu'à la presse francophone et germanophone développés depuis les années 1990 par le Centre d' Études Germaniques Interculturelles de Lorraine (CEGIL). Coordonné sur le plan scientifique, par Michel Grunewald (CEGIL), Uwe Puschner (Friedrich Meinecke Institut für Geschichte, Freie Universität Berlin / CEGIL) et Olivier Dard (UMR IRICE, LABEX EHNE), il est conçu comme une contribution à l'histoire politico-culturelle de l'Europe du XXe siècle.
L'objet du projet est l'étude de la manière dont, lors de son émergence, pendant sa présence au pouvoir et immédiatement après sa chute, le national-socialisme comme corpus idéologique et comme régime politique a été perçu et interprété par ceux qui en ont été les observateurs (journalistes, intellectuels, universitaires, experts).

En fonction de l'arrière-plan historique propre à l'Europe francophone et germanophone (Allemagne, Autriche, Belgique, France, Suisse). il s'agit de dresser dans une perspective systématique, analytique et comparatiste, une typologie des discours et des savoirs produits sur le national-socialisme comme mouvement, comme parti, comme système idéologique et comme instrument de pouvoir et de répression au fur et à mesure de son évolution. On s'appuiera à cet effet sur des sources imprimées publiées entre 1919 et 1949, journaux et revues, représentatifs de la presse d'opinion et de la presse culturelle, monographies, essais, récits de voyage, reportages et études savantes.

Les recherches entreprises combineront une triple approche chronologique, thématique et spatiale.

En bonne démarche historienne, la chronologie est fondamentale. Mais cette recherche envisage comme hypothèse de travail non de la considérer comme un donné a priori mais une perspective à construire et un objectif d’intelligibilité de la période à atteindre en fonction de la diversité des thèmes et des espaces retenus. Ainsi, il convient de ne pas présupposer des périodisations commodes et convenues (césures en 1933 puis en 1945) car elles peuvent être trompeuses et ne pas forcément faire sens dans tous les espaces considérés. L’une des possibilités offertes pour mettre en valeur cette diversité des perspectives serait de placer l’accent sur des événements qui peuvent être autant de «temps», le putsch du 9 novembre 1923 ou les élections de 1930 pour s’en tenir aux années d’émergence. La lecture par exemple du putsch de 1923 par l’examen de nombreuses sources, hors d’Allemagne, montrera si le nazisme a été saisi comme objet et comment si la personnalité d’Hitler, eu égard à celle de Ludendorff est alors considérée.

L'approche thématique est un deuxième élément essentiel. Elle pourra se décliner sur plusieurs points et selon différentes échelles, individuelles ou collectives. On mentionnera bien entendu les sensibilités politiques ou religieuses de même que les statuts et spécialités des acteurs considérés qu’il conviendra de mettre en regard, sur un mode transnational assumé. Le travail sur la sémantique pourra également s’avérer de première importance et l’attention sera portée sur les modes d’apparition et les sens revêtus par le terme nazisme à la lecture des sources imprimées sollicitées, le nazisme devant être mis en regard d’autres vocables comme ceux d’hitlérisme et de fascisme. Les images, caricatures mais également les photographies proposées dans une partie des sources considérées, en particulier les périodiques, pourront également faire l’objet de contributions. Enfin, une place particulière sera accordée à la personnalité d’Adolf Hitler et notamment aux essais et autres biographies qu’il commence à susciter durant l’entre-deux-guerres.

En troisième lieu, l'approche spatiale croisée et ce, à différentes échelles, est la troisième piste de travail de cette recherche. En effet, il n’y a pas seulement à prendre en compte des échelles nationales pour étudier l’aire germanophone et l’aire francophone. Ainsi, dans certains des pays considérés, et sans même parler du cas complexe de l’Alsace-Moselle, la diversité linguistique observée avec la coexistence dans les mêmes Etats de territoires à dominante germanophone ou francophone offre des perspectives d’analyses jusqu’alors trop peu explorées si ce n’est dans des travaux sur l’occupation et la collaboration durant le second conflit mondial.

Les résultats issus du projet  seront publiés sous la forme d'une série de volumes destinés à paraître entre 2016 et 2018 aux Éditions Peter Lang (collection « Convergences »). La préparation de ces volumes se fera dans le cadre d'ateliers thématiques qui auront lieu entre 2015 et 2018 à Berlin, Bordeaux, Metz, Paris et Sarrebruck.

Conseil scientifique

Les responsables du projet s'appuient sur un Conseil scientifique dont la composition est la suivante :

  • Hans Manfred Bock (Universität Kassel)
  • Christoph Brüll (Université de Liège)
  • Reiner Marcowitz (Université de Lorraine, CEGIL)
  • Hélène Miard-Delacroix (Paris-Sorbonne, Labex EHNE)
  • Didier Musiedlak (Université Paris 10)
  • Nicolas Patin (Université Michel de Montaigne, Bordeaux)
  • Othmar Plöckinger  (Institut für Zeitgeschichte, München)
  • Thomas Rohkrämer (University of Lancaster), Lucia Scherzberg (Universität des Saarlandes)
  • Christina Spaeti (Université de Fribourg), Stefanie Schüler-Springorum (Zentrum für Antisemitismusforschung, TU Berlin)
  • Werner Tress (Zentrum Jüdische Studien Berlin-Brandenburg)

Das Projekt

Das Forschungsprojekt schließt an die seit den 1990er Jahren vom Centre d’Études Germaniques Interculturelles de Lorraine (CEGIL) durchgeführten Forschungsprogramme zur Intellektuellengeschichte und zur deutsch- und französischsprachigen Presse an. Es will einen Beitrag zur Politik- und Kulturgeschichte Europas im 20. Jahrhundert leisten. Die wissenschaftliche Leitung liegt bei Olivier Dard (UMR IRICE), Michel Grunewald (Université de Lorraine, CEGIL) und Uwe Puschner (Friedrich-Meinecke-Institut, Freie Universität Berlin / CEGIL).

Im Fokus des Forschungsprojektes stehen Intellektuelle, Journalisten, Publizisten, Wissenschaftler, Politiker usw. und ihre Beobachtungen, Analysen, Bewertungen und Deutungen des Nationalsozialismus als Ideologie wie als Regime in der Zeit vor 1933, während der nationalsozialistischen Herrschaft und unmittelbar nach deren Ende.

Anhand von Analysen der periodischen Presse sowie von publizistischen und wissenschaftlichen Darstellungen, von Reportagen bis hin zu Reiseberichten werden die unterschiedlichen Aspekte der Bewegung, der Partei, der Protagonisten, der Ideologie, des Herrschafts-, Repressions- und Vernichtungssystems vor dem zeithistorischen Hintergrund im deutsch- und französischsprachigen Europa (Belgien, Deutschland, Frankreich, Österreich und die Schweiz) in systematischer, analytischer und vergleichender Perspektive untersucht.

Das Forschungsprojekt sieht eine Verbindung von zeitlicher, thematischer und räumlicher Analyse vor. 

Die Chronologie bleibt für die historische Forschung von grundlegender Bedeutung. Dem Projekt liegt jedoch als Arbeitshypothese die Auffassung zugrunde, dass diese nicht als Gegebenes, sondern als eine Perspektive zu verstehen ist, die mit Blick auf die Diversität der untersuchten Themen und Räume erst entworfen werden muss. Die geläufigen Periodisierungen müssen dementsprechend aufgegeben werden, sie können irreführend sein und treffen nicht zwangsläufig auf alle untersuchten Räume zu. Eine Möglichkeit, der Vielfalt der Perspektiven Rechnung zu tragen, besteht darin, solche Ereignisse in den Blick zu nehmen, die mit bestimmten Zeitpunkten verknüpft werden können. In der Phase des Aufstiegs des Nationalsozialismus – etwa der Putsch vom 9. November 1923 oder die Wahlen von 1930. So wird beispielsweise die Untersuchung des Putsches von 1923 anhand zahlreicher „außerdeutscher“ Quellen zeigen, ob der Nationalsozialismus in der Folge als ‚Thema‘ wahrgenommen wurde, ob dabei die Persönlichkeit Hitlers eine Rolle spielte und wenn ja, wie diese gemessen z.B. an jener Ludendorffs bewertet wurde.

Der thematische Ansatz stellt den zweiten grundlegenden Bestandteil der Untersuchung dar. Er kann auf unterschiedliche Aspekte und nach unterschiedlichen Kriterien (z.B. individuelle und kollektive Akteure) angewandt werden. Die ideologische, politische und religiöse Einstellung sowie der soziale Status wie auch das Fachgebiet der jeweiligen Akteure sollen berücksichtigt und diese im Rahmen einer transnationalen Perspektive einander gegenübergestellt werden. Auch eine semantische Herangehensweise kann sich als außerordentlich gewinnbringend erweisen. Ein Augenmerk wird daher auf den unterschiedlichen Erscheinungsformen des Begriffes Nationalsozialismus in den untersuchten Quellen und den jeweils dahinterliegenden Bedeutungen liegen, wobei dieser auch im Verhältnis zu anderen Begriffen wie dem des Faschismus oder des « Hitlérisme » zu betrachten ist. Ferner können auch Bilder, Karikaturen und Fotografien, die sich insbesondere in den Periodika finden lassen, einen Untersuchungsgegenstand darstellen. Ein besonderer Fokus gilt schließlich der Persönlichkeit Adolf Hitlers und den seit der Zwischenkriegszeit erscheinenden Essays und anderen Werken, die sich mit dieser befassten.

Eine Einbeziehung der räumlichen Dimension, die deren Vielschichtigkeit und Verflochtenheit würdigt, bildet den dritten Zugang zum Forschungsgegenstand. Dabei genügt es nicht, lediglich die nationale Ebene zu berücksichtigen, um die französisch- und deutschsprachigen Gebiete zu analysieren. Eine Untersuchung der sprachlichen Diversität in einigen der untersuchten Länder sowie die Existenz vorwiegend französisch- oder deutschsprachiger Territorien innerhalb derselben – der komplexe Fall von Elsass-Lothringen stellt dabei keine Ausnahme dar – eröffnet Perspektiven, die von der Forschung bisher, mit Ausnahme von Untersuchungen zu Besatzung und Kollaboration während des Zweiten Weltkrieges, zu wenig beachtet wurden.

Die Ergebnisse des internationalen und interdisziplinären Forschungsprojektes werden in vier Teilbänden publiziert werden, die zwischen 2016 und 2018 in der im Peter Lang Verlang erscheinenden Reihe « Convergence » veröffentlicht werden. Im Vorfeld der Veröffentlichung werden zwischen 2015 bis 2018 mehrere Workshops in Berlin, Bordeaux, Metz, Paris und Saarbrücken stattfinden.

 

Wissenschaftlicher Beirat

Den Projektverantwortlichen steht ein wissenschaftlicher Beirat beratend zur Seite, dem als  Mitglieder angehören :

  • Hans Manfred Bock (Universität Kassel)
  • Christoph Brüll (Université de Liège)
  • Hélène Miard-Delacroix (Paris-Sorbonne, Labex EHNE)
  • Reiner Marcowitz (Université de Lorraine, CEGIL)
  • Didier Musiedlak (Université Paris 10)
  • Nicolas Patin (Université Michel de Montaigne, Bordeaux)
  • Othmar Plöckinger  (Institut für Zeitgeschichte, München)
  • Thomas Rohkrämer (University of Lancaster)
  • Lucia Scherzberg (Universität des Saarlandes)
  • Christina Spaeti (Université de Fribourg)
  • Stefanie Schüler-Springorum (Zentrum für Antisemitismusforschung, TU Berlin)
  • Werner Tress (Zentrum Jüdische Studien Berlin-Brandenburg)


 

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