Ce volume tente de proposer une pluralité d’accès au roman Kruso de Lutz Seiler, œuvre déjà plusieurs fois commentée, mais qui peut encore l’être et le sera encore.
Loin de se contenter de raconter les derniers mois de l’Allemagne de l’Est depuis ses marges, ce roman se révèle un creuset où se retrouvent et combinent des textes empruntés à diverses littératures ainsi que des réflexions politiques, culturelles, philosophiques et anthropologiques. Il offre et suscite ainsi une pluralité d’entrées et de regards, complémentaires, parfois même contradictoires. C’est ce constat qui a suggéré le titre, au pluriel, Les Mondes de Kruso : autant de fils rouges – pour reprendre l’image employée par Goethe dans Les Affinités électives – qui sont des lectures particulières, suivies, ouvertes et capables de coexister.