La dissertation place les modes de représentation de la discrimination dans les textes dramatiques du début du 20e siècle dans un contexte plus large et construit un aperçu de la dramaturgie contemporaine. L'intérêt central réside dans les résultats d'une comparaison diachronique concernant les modes de représentation dramatique de la discrimination. Pour ce faire, cinq textes de théâtre sont examinés. L'accent est mis sur la perspective historique. L'objet de l'étude pour la période du début du XXe siècle se compose de quatre textes dramatiques qui traitent de l'antisémitisme jusqu'à la veille de la Seconde Guerre mondiale en tant qu'exemples paradigmatiques d'auteurs centraux de l'époque. La conception du corpus s'est concentrée sur le choix de pièces qui présentent des différences quant à leur date de création, c'est-à-dire avant ou après le début de la guerre. Avec un regard final sur un texte théâtral contemporain, l'étude doit offrir un aperçu actuel de l'évolution des discussions dans la deuxième décennie du 21ème siècle. Les questions suivantes se posent donc pour cette étude : De quelles techniques dramatiques les auteurs se servent-ils dans leurs textes respectifs pour mettre en scène le ressentiment ? A partir de là, ce travail met également en lumière la question de la réalisation linguistique de la discrimination et si des modèles verbaux peuvent être constatés. Est-il possible d'établir des liens dans la manière de présenter la discrimination ? Des similarités et des différences ont été constatées à différents niveaux et des traces de différents concepts, par exemple Judith Butler et Aleida et Jan Assmann, ont été mises en évidence.