Le colloque a pour vocation de proposer une approche critique des contacts entre les
différents acteur·ice·s du patrimoine, de l’art et de l’architecture, afin d’étudier un
champ encore peu investi par la recherche. Cette manifestation sera l’occasion de faire
entendre les voix de jeunes chercheur·se·s, afin de permettre le dialogue sur les
sources, les méthodologies et l’avancement des recherches de chacun·es. En donnant
la possibilité de présenter leurs travaux dans un cadre international, nous souhaitons
pouvoir offrir aux jeunes chercheur·se·s des regards complémentaires sur leur sujet.
La mise en relation des chercheur·se·s traitant de ces questions est une priorité de notre
projet, afin de dessiner les contours d’un réseau scientifique dont l’ensemble des
participant·e·s pourra se saisir afin de mener à bien leurs recherches. À l’issue du
colloque, nous souhaitons pouvoir en publier les actes pour rendre visible le travail des
jeunes chercheur·se·s et leur faire gagner en visibilité.
Par la nature même du patrimoine, les études qui s’y consacrent ne peuvent se faire
qu’à la croisée de plusieurs disciplines, qui offrent chacune des appareils théoriques,
méthodologiques et critiques complémentaires pour aborder dans toute sa complexité
le patrimoine. Sur un même objet, les enjeux, les limites et les concepts appuient sur
un aspect plutôt qu'un autre, selon quelle discipline se saisit de quelle question. Le
choix de quatre grands axes, encouragé par le comité scientifique, permet d’inclure une
pluralité de disciplines au colloque. Nous souhaitons offrir à un public
interdisciplinaire la possibilité de faire comprendre les enjeux propres à leur discipline
quant aux questions de patrimoine. La constitution du comité scientifique a été pensée
pour refléter cette interdisciplinarité. En outre, selon chaque État, le patrimoine est
saisi par des regards complémentaires, parfois contraires, et c’est cette richesse des
points de vue que nous souhaitons pouvoir rendre à travers ce colloque.
Ce colloque junior souhaite rassembler de jeunes chercheur·se·s de disciplines variées
sur les thématiques d’échanges tant théoriques que pratiques sur le patrimoine, l’art et
l’architecture, afin d’en questionner les apports et les réactions. Interroger les contacts
depuis le XVIIIe siècle permet d’observer l’évolution graduelle des relations entre les
deux pays et de mettre en avant leur importance pour la conception contemporaine du
patrimoine.