Table-ronde

Winfried Nerdinger, Architektur in Deutschland im 20. Jahrhundert. Geschichte, Gesellschaft, Funktionen, München (C. H. Beck) 2023.

Avec son livre sur »L’architecture en Allemagne au XXe siècle«, Winfried Nerdinger présente pour la première fois un aperçu complet de l’architecture dans le contexte de l’histoire politique, sociale et économique du XXe siècle. Il situe les multiples approches, concepts et processus architecturaux et urbanistiques dans leur environnement socio-historique respectif.

La présentation se concentre sur la période comprise entre 1890 et 1990, une centaine d’années marquantes, de l’Empire à la réunification, de Peter Behrens à Günter Behnisch, du monument de la Bataille des Nations et de l’usine Fagus à la Stalinallee et à la coupole du Bundestag. C’est au cours de ce siècle que s’est formé le visage urbanistique actuel de l’Allemagne. Les bouleversements de 1918/19, 1933 et 1945 ont à chaque fois modifié les conditions extérieures de la création architecturale. Après la fondation de la RFA et de la RDA en 1949, les évolutions à l’Est et à l’Ouest ont été déterminées par la concurrence et la convergence. Avec la réunification, les différents courants architecturaux se reconnectent, l’année 1990 constitue donc une césure importante. Une perspective sur l’après 1990 conclut cette histoire sociale, économique, institutionnelle et technique de l’architecture.

Winfried Nerdinger (Académie bavaroise des beaux-arts) est un historien de l’architecture renommé et maintes fois distingué. Il a été pendant de nombreuses années professeur d’histoire de l’architecture et directeur du musée de l’Architecture de l’Université technique de Munich. Nerdinger a joué un rôle de premier plan dans l’étude de l’histoire nazie de Munich, la »Capitale du mouvement«, et a été le directeur fondateur du Centre de documentation sur l’histoire du national-socialisme à Munich, ouvert en 2015. Depuis 2019, il est président de l’Académie bavaroise des Beaux-arts. Il discutera avec Marie-Madeleine Ozdoba (DFK). Elle est chercheuse et coordinatrice scientifique au centre allemand d’histoire de l’art. Spécialiste de l’architecture et de la culture visuelle, elle a mené des recherches sur l’imaginaire social et le régime de temporalité dans l’architecture des États-Unis après 1945. Dans son projet actuel, elle explore la narration médiatique des projets d’architecture et d’urbanisme en RDA dans les années 1960 et 1970. Corine Defrance (CNRS) et Ulrich Pfeil (univ. Lorraine) animent la discussion.

Événement en allemand et en français.

Inscription pour une participation en ligne: ZoomPour une participation sur place aucune inscription n’est nécessaire.

En coopération avec le Goethe-Institut Paris, l’université de Lorraine/Cegil et le SIRICE (Paris 1 Panthéon-Sorbonne/CNRS).

Table ronde avec Sonja Levsen (université de Fribourg/Brisgau), Jürgen Finger (IHA), Corine Defrance (CNRS/Sirice) et Ulrich Pfeil (université de Lorraine/Cegil)L’Allemagne de l’Ouest de l’après-guerre se caractériserait par des traditions autoritaires, par un déficit d’éducation démocratique et – ainsi l’opinion répandue – ne se serait libérée que progressivement de ces schémas. Dans sa comparaison franco-allemande, Sonja Levsen (Autorität und Demokratie. Eine Kulturgeschichte des Erziehungswandels in Westdeutschland und Frankreich, 1945–1975, Göttingen: Wallstein 2019) raconte une autre histoire et analyse comment l’éducation est façonnée par les contextes politiques nationaux.Plus d’informations sur la publication de Sonja Levsen sur le site de la maison d’édition WallsteinTable ronde en français.Informations et lien pour l’inscription: ZoomLe cycle de conférences-débat »Divan historique«, autour de publications récentes en histoire est organisé par le Goethe-Institut Paris et l’IHA en coopération avec l’université de Lorraine/Cegil, le CIERA et l’UMR Sirice.

Goethe-Institut 17, avenue d’Iéna 75016 Paris

Jeudi 23 novembre 2017 (19h)

La modernité poétique en France et en Allemagne

Avec la participation de B. Banoun (Paris-Sorbonne), F. Lartillot (Université de Lorraine, site de Metz), G. Stieg (Paris III), J.-P. Lefebvre (ENS Ulm)

Modération : J.-M. Valentin (IUF)

Le romaniste Hugo Friedrich a imposé la réflexion comparée sur les poésies allemande et française dans son ouvrage Structure de la poésie moderne (1956). La modernité réside selon lui d’abord dans le fait que l’acte poétique a pour référence exclusive la langue (« Dichten von der Sprache her »). Les acteurs en sont français et ont pour noms Baudelaire, Rimbaud, Mallarmé, Valéry. Sont convoqués du côté allemand Benn, Rilke, Trakl auxquels il convient d’adjoindre Celan.

Le débat portera sur les rapports entre les deux littératures avec une interrogation particulière sur le statut de l’expressionnisme et la place propre à chacun des auteurs considérés.

Cette rencontre a pour point de départ un recueil d’études de R. Colombat, Les Avatars d’Orphée. Poésie allemande de la modernité, Arras, APU, 2017, 30€.

On peut le commander à Artois Presses Université, 9 rue du Temple 62030 Arras Cedex (courriel : ).

Réservation conseillée auprès de Joséphine Pasco (0144439220)